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Quand on sort un single ou un album, on se concentre souvent sur la création, l’enregistrement, la pochette… Mais une étape cruciale est parfois négligée : l’attribution des codes d’identification.
Deux sigles reviennent sans cesse : UPC/EAN et ISRC. Ils ne sont peut-être pas très “glamour”, mais sans eux, impossible de distribuer correctement sa musique et de percevoir toutes ses royalties.
Dans cet article, on va voir à quoi ils servent, qui les fournit, et pourquoi ils sont essentiels pour chaque artiste indépendant.
Le UPC (Universal Product Code) ou son équivalent européen, l’EAN (European Article Number), est un code-barres unique qui identifie un produit.
Dans la musique, ce “produit” correspond à votre single, EP ou album.
En résumé : 1 sortie = 1 UPC/EAN.
L’ISRC (International Standard Recording Code) est un identifiant unique attribué à chaque enregistrement audio ou vidéo.
Là où l’UPC désigne le produit global, l’ISRC s’attache au détail : chaque piste, chaque version, chaque remix.
En résumé : 1 morceau = 1 ISRC.
Un album de 10 titres aura 1 UPC/EAN (l’album) et 10 ISRC (les morceaux).
Un bon moyen mnémotechnique :
Les codes UPC/EAN et ISRC sont invisibles pour le public, mais indispensables pour vous. Ils garantissent que votre musique est bien reconnue, comptabilisée et rémunérée.
Maîtriser ces notions, c’est franchir une étape vers une carrière musicale plus professionnelle et mieux structurée.
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